LE CALENDRIER de L1, journées 1 à 4 :
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Source : www.lfp.fr
ITW de Jérémy TOULALAN à la reprise :De retour depuis une semaine, Jérémy Toulalan pose un regard neuf sur cet OL version 2008-2009 rajeuni. Avec le sentiment que Lyon a perdu un grand talent.
Après une saison pleine, la coupure vous a-t-elle permis de recharger les batteries ?
Oui, ça fait toujours du bien même si j'appréhende chaque année le retour à l'entraînement, qui est difficile physiquement. D'autant plus que nous avons une semaine de retard à récupérer sur les autres. On travaille surtout l'endurance le matin, et on alterne entre travail technique et jeu l'après-midi. Bientôt, le coach ne gardera qu'un seul groupe.
La déception de l'Euro est-elle digérée ?Digérée, c'est un bien grand mot. Quand les qualifications pour la Coupe du Monde 2010 débuteront, nous serons passés à autre chose. Pour l'instant, cette élimination est toujours dans un coin de notre tête.
Cette année, l'effectif lyonnais regorge de milieux de terrain...C'est la concurrence propre aux grands clubs. C'est ce qui fait avancer. La concurrence va être poussée cette saison, mais elle peut aussi amener le club très haut. On voit très bien l'état d'esprit actuel, avec notamment un coach qui, en courant avec nous, nous pousse aussi.
« Puel est impressionnant »Etes vous frappé de voir un coach qui effectue les séances de foncier avec ses joueurs ?
Surtout qu’il court aussi vite ! D'autres entraîneurs courent aussi avec le groupe mais ne terminent pas deuxième ou troisième. C'est impressionnant. Au moins, quand il nous dira de faire des efforts sur le terrain, il saura de quoi il parle. Ca force le respect, mais c'est toujours vexant de se faire dépasser par son coach.
Vous avez prolongé votre contrat jusqu'en 2012, vous êtes un international désormais reconnu, Jérémy Toulalan aura-t-il plus de pouvoir la saison prochaine ?(Il sourit) De pouvoir, je ne pense pas. Comme tous les autres, je devrai prouver toute l'année que je mérite de jouer. Depuis que je suis à Lyon, les entraîneurs changent à chaque intersaison. Avec un nouveau coach, on repart tous à zéro.
Que vous inspire ce groupe, qui ne manque pas de jeunes joueurs ?La saison dernière, ce sont les jeunes qui nous ont quasiment porté à bout de bras. Karim (Benzema) et Hatem (Ben Arfa) ont été là dans les moments importants. «Jeune », ça ne veut rien dire, même si l'expérience est indispensable. Les jeunes ont souvent plus envie. Contre Nîmes en amical (ndlr : victoire de l'OL 3-2 avec des buts de Juninho, Tafer et Mounier), ils ont été impressionnants.
Avez-vous été surpris par le départ d'Hatem Ben Arfa à l'OM ?Je m'y attendais un peu. Sur la fin, il ne jouait plus trop. On parlait ensemble, on s'entendait plutôt bien. Il me disait qu'il avait des possibilités de partir et qu'il le ferait certainement. C'est dommage car on perd un joueur de talent qui a fait de bonnes choses l'année dernière. Pas sur la durée, mais à son âge, il est difficile d'être régulier. Seul Karim l'a été. En tout cas, l'OM peut correspondre à Hatem. Pour lui, ce sera tout ou rien. J'espère et je pense qu'il y arrivera parce qu'il a du caractère.
Source : www.foot365.fr
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